Comme vous l’avez vu dans les précédents posts , le temps qu’il fait a une grande importance. En effet la météo est un facteur essentiel. Nous sommes partis pour cette aventure en se disant que nous vivrons en maillot de bain une fois passées les Canaries, en fait ça n’a pas été le cas, nous avons passé la moitié du temps en pantalon et avec une veste voir 2 sous la pluie violente des grains. Ça n’aide pas avoir le moral au beau fixe… Mais surtout les conditions météo modifient la navigation, mne rude épreuve notre monture, les coups de vents secouent le bateau, tirent de manire irrégulire sur les voilent, fait battre les écoutes… La conséquence est une usure rapide voir la rupture de tous ces éléments dont on ne peut pas se passer, mme si notre armement de sécurité est important, il faut gérer… De mme, les coups de boutoir affligés par les vagues peuvent tre l’origine de ruptures (on surveille le bateau de prt) et mne rude épreuve les safrans et le pilote. Tout cela nous maintien dans le stress, mais aussi garde notre attention éveillée. Autre conséquence de ces conditions instables, pour ménager notre monture, nous sous-toilons (nous mettons peu de surface de voile) pour éviter des manuvres chaque passage de grain, car ces manuvres mettent en danger le matériel et ceux qui font la manuvre. Du coup nous avançons moins vite, ce n’est pas bon pour le moral, et avec moins de vitesse nous sommes plus ballottés par les vagues. Notre planning est donc constamment remplit de tâches de maintenance et de réparation. Autre conséquence, comme le groupe électrogne ne fonctionne toujours pas, qui dit temps instable, dit pas de soleil et donc pas ou peu de production électrique par les panneaux solaires, donc on fait plus tourner les moteurs. C’est frustrant de faire tourner les moteurs quand ce n’est pas pour avancer, et ça fait beaucoup de bruit… Vous voyez, on est prudent, mais on ne maîtrise pas la météo, on la subit ! La pluie nous limite aussi notre espace de vie. Sous vent arrire, ds la premire goutte, on doit quitter le cockpit et se réfugier dans la carré ou la température monte vite quand on ne peut plus aérée. Bon, enfin hier le temps a été plus clément, cette nuit, nous sommes revenus sous un régime d’averses et ce matin le temps est bien couvert. En tout cas, le mauvais temps ne nous empche pas de pcher et nous voil sous une interdiction temporaire de pche par le capitaine Cook, nous en avons aussi un peu marre de la dorade Coryphnes. Finalement, mi parcours on peut dire que s’il y a un risque que l’on prend pas, c’est de mourir de faim… Merci pour les commentaires que l’on reçoit tout les 2 jours, lorsqu’on se connecte pour la météo. Olivier